« Je suis plus à l’écoute de mon corps, je le connais mieux, je le respecte mieux : Vraiment, c’est un complément extraordinaire pour la course. »
Quand j’ai commencé à courir, j’avais beaucoup de douleurs parce que mon corps n’était pas habitué. La raison pour laquelle j’ai commencé le yoga, c’est que j’avais toujours très très très mal partout. Je vieillissais. Alors je cherchais à ne plus avoir mal. Et là, vraiment, le yoga a transformé ma vie, parce que j’ai cessé graduellement d’avoir mal. Alors je n’ai plus jamais cessé d’en faire. Quand le yoga est entré dans ma vie ça a énormément aidé ma course surtout sur le plan de la récupération. Ça me permet de courir plus, plus longtemps, je fais du demi-marathon et je ne suis plus blessée maintenant.
Le yoga, ça m’a aussi appris à connaître mon corps, beaucoup. Donc quand je sens que mes tendons d’Achiles sont fragiles, je le sens, je sens qu’il faut que j’arrête un peu et je vais plus aller au yoga. Ça va me permettre de récupérer davantage et de reprendre la course de manière plus soutenue. Tu n’as pas besoin de poids, tu as besoin de ton tapis, ça te muscle, ça assoupli tes muscles, ça les allonge, ça leur donne une mobilité et ça donne une mobilité à tes articulations. C’est magique ! Je suis plus à l’écoute de mon corps, je le connais mieux, je le respecte mieux. Vraiment, c’est un complément extraordinaire pour la course.
Le lâcher-prise, le yoga m’a beaucoup montré le lâcher-prise : accepter ce qui est. Sans juger, le regarder : je ne me sens pas bien, j’ai mal, je suis triste. C’est un état. Pas plus que ça, pas moins, pas plus. Donc ça t’empêche d’entrer dans des drames. Donc moi j’ai appris à moins être une tragédienne.
Je trouve que le yoga c’est de la méditation en mouvement, j’ai beaucoup du mal à faire de la méditation assise. J’ai vraiment un hamster dans la tête de pensées négatives et autodestructrices et la méditation et le yoga m’aident vraiment à sortir d’un moulin à parole qui est dans ma tête et qui est nocif.
Le yoga m’a appris non seulement à accepter ce qui est en moi, mais aussi ce qui est à l’extérieur de moi. Je pense que quand on s’arrête, que l’on respire et que l’on est dans l’écoute de son corps et de l’attention au moment présent, on laisse tomber des positions radicales qui empêchent d’accepter ce qui et donc qui empêche d’accepter l’autre comme il est. Je pense que si tout le monde faisait du yoga, tout le monde serait plus calme et plus harmonieux avec eux-mêmes, mais aussi avec les autres.
Puis quand tu le fais sur le tapis ça fait que ça se transfert dans ta vie de manière naturelle.
– Nathalie, Enseignante de littérature au CEGEP et étudiante en écriture de séries télévisuelles –
PHOTOS : FRÉDÉRIQUE MÉNARD AUBIN