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MYTHE #3 : LE YOGA, C’EST UN TRUC DE FILLE
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APPRIVOISEZ LA DOULEUR PHYSIQUE ET RENCONTREZ LA LIBERTÉ !

MYTHE #4 : J’AI DES DOULEURS PHYSIQUES DONC JE NE PEUX PAS PRATIQUER LE YOGA

Je suis arrivée au yoga par la porte de la douleur. Et la douleur a pris la porte grâce au yoga!

noémie 2©Frédérique Ménard-Aubin-25

Laissez-moi vous raconter rapidement ma rencontre avec la douleur physique chronique.

Je m’étais déplacé un disque de la colonne entre la L4 et la L5 trois ans avant d’entamer ma formation yoga, au cours d’une année où je faisais au moins six heures de danse par jour et où la pression de performer était à son comble.

 

DÉSAPPRENDRE LA PERFORMANCE

Bien que j’ai été très bien encadrée suite à cette blessure –on s’est demandé si je ne m’étais pas fracturé la vertèbre –, de 21 ans à 24 ans, j’eus l’impression de devenir physiquement plus limitée que mes parents! Tous les soins que je recevais (pilates, acuponcture, ostéopathie, suivi médical) m’apaisaient momentanément, mais, au fond, ma condition ne changeait pas! La douleur ne partait pas, le moindre effort soutenu la réveillait.

 Je me sentais condamnée à être limitée physiquement pour le reste de mes jours. Plus jamais de marche en montagne, plus jamais de snowboard, plus de trampoline. J’imaginais que j’allais toujours être dans la retenue. Avec l’énergie que j’avais, cette perspective était cauchemardesque.

À long terme je n’avais aucun espoir, j’allais devenir une jeune vieille! Non!

Peu après, j’ai découvert le yoga. J’ai foncé!

Comme la plupart d’entre nous, j’ai été encouragée à l’école comme dans les sports à performer en poursuivant cet étrange espoir de dépasser je-ne-sais-quel-objectif-insaisissable dans chaque mouvement. Je reproduisais ce schéma de performance dans ma pratique du yoga, je ne changeais rien au rapport que j’avais à mon corps et à l’activité physique, je n’écoutais pas mes limites.

J’avais toute la volonté du monde pour guérir, pourtant guérir n’est pas une question de volonté, mais d’écoute!

APPRIVOISER LA RÉGION DOULOUREUSE, C’EST DÉJÀ DU YOGA

Rapidement, le yoga m’a amené un regard nouveau sur mon rapport au corps.

On a tendance à ignorer voir à nier notre douleur pour performer – puis pour en pâtir quelques heures plus tard n’est-ce pas? –  Donc on ne comprend pas ce qui se passe dans notre corps : l’origine de la douleur, le fonctionnement de cette partie du corps, ce qui pourrait l’apaiser, mais l’endroit douloureux reste trop souvent le lieu d’un flou.

Vous avez mal au dos? Savez-vous quels sont les muscles de vos épaules? Les muscles et les nerfs passant dans le bas de votre dos? Généralement pas. Enfin, moi, je n’en savais rien.

La pression et la tension à l’origine de l’inconfort sont souvent imaginées comme un gros nœud impossible à démêler. Mais il ne faut pas avoir peur de sa douleur!

La première étape pour vous préparer à faire des mouvements de yoga en respectant votre blessure et votre douleur est d’apprivoiser la région de la douleur physique.  Il faut l’aborder au lieu de se limiter.

Comment faire?

1.Déposez-vous dans une posture confortable.

  1. Visualisez la région douloureuse  (les os, les muscles, les tendons liés de près ou de loin à la douleur) – utilisez un atlas du corps humain au préalable pour supporter votre imagination. Voici un site où vous pouvez trouver un atlas bien détaillé bien qu’un peu lent… cultivons la patience! 🙂
  2. Expirez en imaginant un muscle un tendon se relâcher. Pour cela, commencez par la périphérie de la région tendue et douloureuse.

Pour cela, vous devez abandonner l’idée de performance, surtout l’idée de performer dans la détente! C’est déjà du yoga!

DÉPASSEZ-VOUS AVEC VOS LIMITES

Il ne faut pas voir la douleur comme un handicap, tout le monde a mal quelque part.

La douleur est un vecteur de compréhension subtile du fonctionnement du corps. Écouter ses limites permet de les comprendre et de travailler avec elles. C’est une occasion de comprendre avec finesse ce qui nous fait du bien, ce qui est bon pour nous.

Comme cela, on apprend à se dépasser avec nos limites et non en dépit de nos limites, et la nuance est grande! C’est au yoga de s’adapter à vous, et cette pratique est assez malléable pour le faire – une quantité de variations sont accessibles pour que chacun y trouve son compte. Dans chaque posture, chaque exercice que l’on fait, il faut être attentif à la douleur, s’assurer qu’elle n’augmente pas.

Bienvenue dans le monde du yoga, comme vous êtes maintenant, douleur ou pas!

Envoyez cet article à une personne de votre entourage qui se sent limité par des douleurs physiques. Je suis certaine qu’elle pourrait bénéficier de ces conseils.

Et vous, vous sentez-vous limités par une douleur? Avez-vous trouvé des trucs pour l’apprivoiser? Partagez vos trucs au bas de l’article!

 

*** Dans cet article, tous mes efforts sont concentrés afin d’être les plus précis et les plus efficaces pour supporter des douleurs physiques, pour améliorer une condition inconfortable et pour transformer votre quotidien. Cette perspective sur le yoga éprouvée par l’expérience peut s’adapter à plusieurs types de douleurs ou de limites physiques, mais pas à toutes, et elle n’est pas une garantie de guérison. Cette approche peut supporter une guérison, mais cette dernière dépend beaucoup de facteurs personnels, de votre écoute, de votre motivation, de la qualité de votre présence lors des exercices pour n’en nommer que quelques-uns. En cas de douleurs et de blessures, vous devez consulter un médecin. Le yoga est un support! 

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2 Comments

  1. Thierry dit :
    24 avril 2015 à 12:21

    Bonjour Noémie.
    Je viens de lire votre article et je me retrouve totalement dans ce que vous écrivez. J’ai comme vous une douleur chronique à la colonne vertébrale L4 L5 dû à mon travail. Alors cette douleur, je l’écoute, dans ma pratique du yoga, je fais attention, je m’échauffe le dos avant le cours et du coup, j’arrive à pratiquer sans trop de difficultés.
    La douleur est un message du corps envoyé au cerveau. Nous avons deux possibilités ou bien on en tient compte ou on l’ignore.
    C’est comme rouler sur l’autoroute avec la jauge à essence qui clignote. De deux choses l’une ou on met son portable sur le tableau de bord et on continue de rouler, ainsi, on ignore le signal, à un moment la voiture s’arrêtera d’avancer ou bien on va faire le plein à la première station d’essence. Voila à quoi je compare la douleur. Dans les deux cas, on a le choix.

    Répondre
    • Noemie dit :
      19 mai 2015 à 06:51

      Merci Thierry pour cette belle image ! C’est vrai, une douleur est souvent source d’enseignements multiples : on apprend à mieux connaître notre corps et son fonctionnement, nos limites, nos possibilités !

      Répondre

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