« Le self love, le self care, c’est différent de l’amour de soi. En anglais, c’est un geste. »
À un moment, j’ai suivi un cours de yoga restauratif et, tout à coup, je suis sortie de là et tout était calme et tout était équilibré, tout était beau et tout allait bien, et j’étais tellement juste dans mon petit corps à moi et dans ma petite tête à moi. Soudain, ça m’a amené une capacité à me centrer sur moi-même. Tu sais, je travaille pour les autres, je travaille avec les autres, mais pour une fois de pouvoir faire : c’est juste moi.
En Anglais, ils disent le self love, le mouvement de self love. Tu arrives à un point où tu trouves un élément du yoga qui t’amène à ça : où tu es dans un moment où tu t’occupes de toi-même. Sinon, on s’occupe des autres, on a l’impression de s’occuper de nous-mêmes. Cependant, sommes-nous vraiment dans un moment de pleine satisfaction personnelle où on est juste bien, sans vouloir plus? La seule manière de l’exprimer, c’est un calme plat. C’est nourrissant, ça nous permet de nous recentrer. En sortant de cet état-là et en redémarrant d’autres choses, tu es capable de voir les choses d’une autre perpective, tu es capable de réfléchir d’une autre façon, ça amène un petit jus créateur… Mais quand tu arrives à ce point là où tu es bien dans ta pratique de yoga, peu importe, le reste vient tout seul. Ça changerait le monde, si les gens prenaient juste un petit peu de temps pour calmer tout ce qui se passe à l’intérieur de leur petit système, tu sais, un petit quinze minutes par jour.
– Kadiatou, Coordonatrice d’un centre communautaire –PHOTOS : FRÉDÉRIQUE MÉNARD AUBIN